LA JUSTICE DU 3e MILLENAIRE... (toile tournante)

Huile - 89 x 116 - Réalisée de février à octobre 2002
Poème  - Inspiré en février 2002 - Accompagne la Toile

Fais tourner la toile
Arrête la au gré de ton ressenti

POEME  EN   AUDIO

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Clique sur la flèche.. et chut... patience...
Laisse le temps à la parole d'émerger...
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"LA JUSTICE DU 3e MILLENAIRE"





Permettre à Chacun

De sortir de ses enfermements

Intérieurs et Extérieurs

Pour laisser Emerger...

Toute la Beauté

De Son Paysage Intérieur




MNJ

Histoire  de  la  Toile

 AUDIO

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En Novembre  2001 :
J'ai eu un "flash" :  J'ai vu un paysage en hyperréalisme au beau milieu d'un ciel indigo !

Waouh...

"un jour il faudra que je peigne çà" !

En Décembre  2001 :
Je regardais la chaîne Planète à la TV, il était montré une goutte d'eau grossit maintes fois,

Waouh...

C'est exactement ce que j'ai reçu en vision !

J'ai dis à mon mari qui avait la manette TV,

"FAIS VITE PAUSE !"...

J'ai photographié l'image.
Il y avait en plus, dans le bas côté gauche de ma TV, le reflet des arbres de mon jardin.

Waouh...

J'étais sidérée... par ce qui venait de m'arriver !

 

J'ai appelé ma photo : "GOUTTE D'EAU"

 

En Janvier  2002 :
Une avocate du Mans, me demanda de faire un tableau sur la Justice.

Comme je restais dubitative, elle me dit :

  • "...La Justice.... c'est la balance, les icones....
  • (Bof !...pas inspirée par çà !...)
    Pour moi, la Justice à laquelle je crois, n'existe pas sur cette Terre
  • Eh bien... si tu nous fais la Justice du 3e millénaire, c'est ok
  • Quand je peins, je ne sais pas ce qui vient, alors, le tableau se réalisera ou pas..."

Elle a accepté.

De retour chez moi, je me dis :

"...Mais,.... je ne sais pas..... ce qu'est.... la Justice du 3e millénaire !

  • La seule chose que je puisse faire c'est m'ouvrir le plus possible afin que le tableau me traverse...
    continuer d'enlever mes miasmes afin qu'il soit le plus pur possible sans être entaché par mes propres voiles.
  • Bien, en attendant je vais faire ma goutte d'eau..."

J'ai pris la photo prise à la TV et j'ai démarré :

Le paysage au centre s'est réalisé en 1h environ . Il était parfait je n'y ai pas retouché,
puis le ciel indigo derrière,
puis le côté gauche, mais seulement le cadre et les 2 barres indigo.

 

Février arrive et, avec, les vacances scolaires.
Je suis partie voir mes enfants à Rouen pour 8 jours.

 

En revenant, lorsque j'ai regardé à nouveau le tableau :

  • j'ai cru que l'allais étouffer !
  • j'avais beaucoup de mal à respirer,
  • je ne pouvais pas regarder l'angle gauche en bas sans éprouver un fort sentiment d'emprisonnement,
  • il FALLAIT que j'écarte ces deux barres indigo ! : C'était comme des barreaux de prison...
  • il FALLAIT que je les écarte......... afin que cette magnifique bulle sorte définitivement de cette prison !

J'ai donc repris mes pinceaux :
créé un magnifique paysage dans la prison,
fait sortir ce beau paysage de cet enfermement et l'ai libéré dans ce beau ciel indigo.

Tout ceci, bien sûr, sans que j'intervienne mentalement, tout se disait en moi, je n'avais qu'à suivre et laisser faire mes mains tout en étant traversée fortement par toutes les émotions...

Puis.... plus rien !

Je savais que le tableau n'était pas fini. -...Quand çà ne vient pas,..... je laisse faire...

Je restais en lien avec lui, le regardant souvent quand l'envie s'en faisait sentir, mais sans rien forcer.

 

Puis un jour en regardant la bulle...

J'ai senti :

  • mais elle va tomber dans cette immensité !
  • elle a besoin d'un soutien autour !

J'ai repris les pinceaux et je les ai, une fois encore, laissés valser sans savoir ce que je peignais

Il m'est apparu une sorte de main de lumière...

Waouh..

 

Quelques touches par çi,
Quelques touches par là.

Puis j'ai senti que le tableau était.... fini !

Je me suis reculée pour le contempler

Et LA !

Une voix, sans voix, en moi, a dit instantanément :

 

VOILA... TON TABLEAU SUR LA JUSTICE !

 

Les larmes coulaient le long de mes joues devant cette beauté, que je venais de peindre sans le savoir, qui m'avait traversée avec tous ses ressentis.

 

Je ne peux te décrire l'émotion que je vivais à ce moment là, elle était si forte et si douce en même temps, je l'ai encore, là, en moi, quand je te raconte tout çà.

C'est au delà des mots...

Le seul qui pourrait venir, bien qu'il soit... si.. petit... par rapport à ce que je vis, c'est :

EMERVEILLEMENT


J'étais comme un enfant devant ses cadeaux, sous le sapin, le soir de Noêl, mais avec en moi :

Une grande sérénité

Un immense remerciement

EN MEME TEMPS

En moi, une voix s'est élevée  :

La Justice :

PERMETTRE A CHACUN DE SORTIR

DE SES ENFERMEMENTS INTERIEURS ET EXTERIEURS

POUR LAISSER EMERGER LA BEAUTE

DE SON PAYSAGE INTERIEUR

 

Waouh...


Mais, alors, pourquoi "Goutte d'eau ?"

La voix est montée :

Ce paysage intérieur est une goutte d'eau

Parmi des milliards et des milliards de gouttes d'eau

Composant l'Univers

Toutes semblables en apparence

Mais offrant

Des paysages Intérieurs si Différents

Rayonnants tous d'une Egale Beauté

Voilà pour sa conception...

 

Mais l'histoire ne s'arrête pas là !

De mars à octobre :
J'ai gardé la toile le temps de la faire sécher. Elle était accrochée dans mon salon, et là j'ai pu assister, avec plein d'étonnement à sa "résonance" sur les personnes qui la regardaient. Il y en avait pour tous les goûts. Certains se sentaient apaisés et voyaient cette main comme une aile protectrice, tandis que d'autres, se sentaient oppressés, voyant cette main prête à les broyer, à les écraser ou à les enfermer. Certains restaient indifférents tandis que d'autres trouvaient juste cela joli... J'ai pris un réel plaisir à les écouter me partager leurs ressentis. J'ai pris conscience alors que ces toiles qui me traversaient avaient une destinée qui leur était propre.

 

Et ce fut le cas quand j'ai livré la toile. Je l'ai amené dans le salon où résidait sa propriétaire accompagnée de plusieurs amis. Elle me dit :

  • "...dis nous ce qu'il y a sur la toile

Je lui ai répondu :

  • je souhaite que dans un premier temps vous me fassiez part de ce que vous, vous ressentez quand vous la regardez..."

Là encore, il y en a eu pour tous les goûts et cela a continué pendant le repas, la profondeur prenant le pas sur la superficialité

La parole s'est libérée... et plus le repas avançait plus les personnes se livraient en profondeur, exprimaient entre eux des choses jusque là jamais exprimées car trop personnelles ou trop douloureuses. J'écoutais, ébahie de ce que ce tableau avait pu inspiré comme ouverture, confidentialité, écoute, partage, compassion. J'ai vu 2 frères qui ont pu enfin se parler et exprimer leur ressenti mutuel sur leur passé douloureux ! et tout cela devant d'autres chefs d'entreprise. J'allais de surprise en surprise...

De nouveau dans le salon, sa propriétaire me dit :

  • "...Alors, tu nous dis...

Je lui ai répondu :

  • Inutile, vous venez de le faire pendant tout le repas... ou chacun a pu s'exprimer librement et dévoiler en toute confiance son paysage intérieur dans la plus grande bienveillance du reste de l'assistance.

    Je leur ai alors partagé '"son message..."

Magique !

 

Et l'histoire continue..

Aujourd'hui, je ne sais pas où est cette toile, mais çà ne m'appartient plus. Je sais qu'elle poursuit le chemin qui lui est propre, j'étais juste là, sur sa voie, pour la "couver" et la faire "naître", le reste lui appartient...

 

Et TOI, Que ressens-tu en regardant cette toile ?

Si tu le souhaites, tu peux me partager ton ressenti  ... ou pas
dans le livre d'or de la page d'accueil

Que ceci puisse égayer ta journée

Avec toute ma tendresse

Marie-Noëlle